Poèmes

Refuge, journal de l'oubli

Préface de Nicolas Jaen

Extrait :

A Stéphane Sangral

C’est par ma maison d’édition que tu m’avais contactée. Et toute la poudre d’or de cette lettre qui se posait sur mes paupières comme papillons d’été. La nature folle et luxuriante que  j’ai entrevue la première fois que je t’ai rencontré, à l’occasion d’une lecture de mes poèmes. La pluie fraîche. Tu étais si charmant. Ce jour-là j’ai vraiment pris conscience que je n’avais que mes mains. Mes mains pour écrire, caresser le petit chat, recueillir mes larmes. J’étais laide comme une injure et toi, toi tu avais tout comme un soleil. Plein d’amour en plus, et de bienveillance. Tu es magnifique, Stéphane, tu m’as aidée cet été où j’entendais des voix. La femme d’Afrique. Tu es l’intelligence même et mon ami. Et, si nous venons de deux planètes différentes, nous sommes un peu comme le petit Prince et son renard.

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